Retour à la page d'accueil

LE LAVOIR

Vern sur Seiche. (2022)


Le lavoir de Vern qui a été conservé et restauré vers des années 2 000, (malgré son peu d’intérêt architectural vers les années  2 000), sur les conseils du Musée de Bretagne afin de laisser des traces du passé dans une urbanisation nouvelle, se trouve sur le chemin qui relie la rue du Boël à l' avenue de la Chalotais (prés du carrefour du Patis Fraux).

Ci-joints deux textes : l'un provenant du Service Communication de la Mairie de Vern, l'autre étant tiré du Banéat (historien au 19ème siècle du département d’Ille et Vilaine).

 Texte du Service Communication de la Ville de Vern : Raconte-moi/ le Lavoir.

Avant l'invention de la machine à laver, le lavage du linge se faisait dans un point d'eau, une rivière ou dans une mare. A Vern c'est la Mare de Plouze qui servit de lieu de lavage.

D’après le cadastre de 1819 le lavoir se situe sur l'emplacement d'un Manoir détruit : le GRAND  BOYLE. Le Conseil municipal propose sa construction en août 1946 et suite aux difficultés d' approvisionnement d'après guerre il ne sera ouvert que le 1er juin 1949.

Le lavoir était alimenté par un ruisseau et parce qu’il récoltait les produits de l' agriculture répandus dans les champs, il était recouvert d'une pellicule verdâtre.

Texte du BANEAT, Tome Ille et Vilaine, Page 295.

Ancien Manoir du BOILLE, à 400 m. du bourg, sur le bord sud de la route. Il était aux  de La Touche en 1391 et 1518, aux SYON seigneurs de La Touche en 1587, et en 1658 à Jeanne PINCZON dame Houx, qui le vendit en 1665 aux le Limonnier sieurs de la Marche, puis Rouxin ; il était en 1688 aux Monnier sieurs de La Touche qui l'habitaient et qui vendirent une partie de la terre  la Fabrique de  Toussaint de Rennes.

 Note : Trois manières d'écrire ce manoir :Boël ,Boille, Boyle.

D’après ces textes le lavoir a été implanté non loin  d'un Manoir qui a donné le nom à la propriété. Comme le nom de ce manoir varie (Boël seul ou Grand Boël) y a-t-il eu un manoir unique ? Deux manoirs successifs (avec reconstruction) bâtiments ?

De plus le Banéat dit comme propriétaire l'Eglise Toussaint ; il se peut que ce terrain avec les constructions soit devenu « bien national ». Seule une étude plus approfondie permettrait de savoir l'évolution de ce terrain.

Retour à la page d'accueil